escalier bois demi tournant

Quelle longueur pour un escalier droit ? 

S’il existe différents types d’escaliers, le modèle droit est sans doute le plus connu du grand public. Mais convient-il à toutes les situations ? Pour le savoir, mieux vaut connaitre sa longueur pour voir déjà si l’on dispose de la place nécessaire. 

Escalier droit : quelle emprise au sol ? 

Auparavant, on n’accordait pas autant d’importance aux étages. Les français ont pris l’habitude d’investir tous leurs espaces de vie, d’autant que beaucoup aménagent leurs combles, dans le but de gagner en surface habitable. Que l’on ait un étage classique ou un espace sous les toits, le meilleur moyen de les rallier passe encore par la construction d’un escalier. 

L’escalier droit nécessite une grande emprise au sol, comprise entre 3 et 3.50 mètres ; ce qui constitue là un minimum. On peut donc le faire un peu plus long, afin de gagner davantage en confort d’utilisation. 

Il est donc essentiel d’avoir suffisamment de place pour pouvoir l’installer ; ce que l’on appelle le reculement, sachant que ce dernier est encore plus grand que la trémie. Si ce n’était pas le cas et que l’on s’obstinait dans ce projet, l’escalier deviendrait trop abrupt et pourrait être jugé ; à raison ; trop dangereux pour être emprunté. 

Il ne faut pas oublier non plus la hauteur sous plafond, que l’on calcule avant la première marche, sachant que les normes recommandent une hauteur minimale d’1.90m pour que l’on puisse monter l’escalier sans avoir à se baisser. 

Ces normes relatives à la trémie ou encore à la hauteur ne sont cependant pas les seules auxquelles il convient de faire attention ; sachant que certaines d’entre elles ne relèvent pas de l’obligation. Un parent, cependant, aura à cœur de prendre toutes les précautions pour éviter le risque de chute, tout comme une personne qui héberge ou accueille de manière régulière une personne âgée. 

La loi de Blondel par exemple, stipule, pour des raisons qui nous paraissent maintenant évidentes que chaque marche en termes de hauteur, doit être de taille équivalente : qui souhaiterait monter ou descendre un escalier qui aurait une marche qui ferait 25 cm de haut alors qu’une autre ferait 34 cm ? Pourtant, avant la mise en place de cette loi qui confère un confort d’utilisation optimal, les escaliers étaient élaborés sans grands calculs. 

Heureusement, tout cela généralement est du ressort de l’artisan escaliéteur que l’on contacte pour la fabrication de son escalier sur-mesure et qui va effectuer la prise de cotes pour savoir s’il s’agit bien du bon modèle d’escalier pour ses clients. Il peut, le cas échéant orienter vers le meilleur produit, en étant force de proposition. 

L’art de bien choisir son escalier : 

Facile de choisir un escalier ? On peut dire que oui, car il existe différents modèles (hélicoïdal, ¼ tournant, ½ tournant…) mais aussi différents matériaux et donc plusieurs styles. 

Chaque propriétaire à priori même s’il entend respecter les normes les plus strictes pour emprunter sans risque son escalier plusieurs fois par jour, peut compter sur le talent des professionnels pour obtenir le produit dont il rêve ; ce qui n’est possible bien entendu qu’en sur-mesure. 

Mariage entre deux matériaux (le bois et le verre par exemple), limon central ou non, contremarches ou pas, rampe aérienne ou sculptée, garde-corps design : tout ou presque peut être demandé à un professionnel. 

C’est la garantie d’avoir un escalier droit ; forme somme toute classique ; tout à fait original. L’escalier, n’est pas seulement une structure qui permet de gagner un étage, mais une œuvre d’art que l’on admire, sur lequel on pose la main avec respect, à chaque fois que l’on monte et que l’on descend et qui va perdurer dans le temps.